How f*cked up is chronic pain ?

Je suis atteinte d’une endo et d’une adénomyose ; en d’autres termes je vis dans la douleur.

Quand le seuil de douleur minimum d’une personne se situe normalement à 0 (aucune douleur), mon minimum est à 3 (dans un milieu hospitalier, à 3 on doit te prescrire un anti douleur).

Tu te diras oh la pauvre, tu dois tout le temps te blinder de médocs ! Eh bien non. J’apprends chaque jour à vivre avec une douleur présente de mon réveil à mon coucher, qui m’accompagne dans les taches quotidiennes, au travail, sous la douche, pendant les repas.

Mais en général cette douleur est tranquille, elle est la, mais elle ne fait pas trop des siennes.

Jusqu’au moment où quelque chose va déclencher un pic de douleur aiguë… et la c’est le drame.

D’un quotidien gérable et géré, on passe à des seuils de douleur qui, pour moi, vont commencer à être gênant, partant du fait que je vais avoir besoin d’aide pour effectuer certaines tâches, ou bien devoir me balader avec une boulotte en guise de ceinture.

Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que lorsque ma douleur augmente à un 5 ou un 6, et provoque de mineurs dérangements, une personne non atteinte de douleurs chroniques serait en pls dans le lit à ne rien faire, blindée de médicaments.

Médica quoi ? Connais pas. Les anti douleurs que l’on trouve en accès libre en pharmacie ? Inefficace. Les doses d’anti inflammatoires ? Inutile en deçà de la dose maximale journalière.

Oui ce soir (1h26 du matin) je pousse mon coup de gueule. J’ai MAL, j’ai mal non stop depuis août 2022 (nous sommes en avril 2025), et aujourd’hui était une journée où la douleur est montée à 8…

Ce billet doux n’a pas vocation de m’attirer la sympathie, mais de commencer à ouvrir les yeux aux personnes non atteintes de douleurs chroniques. Profitez et appréciez la chance que vous avez.

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